HO RICAIN, j'ai trouvé un copain, héhhéhé, il parle bien mon copain, tiens il te décris bien mon copain!!! hahhahahaha
prends ça, collegue!!!!! Gros bisous !!!!!!
"Armstrong a peur du vide et de l'oubli. Lance s'ennuie. Sa vie de people, claquant dollars et conquêtes d'un soir, l'a assez vite lassé. Ses fêlures d'adolescent, son itinéraire de jeune homme rescapé du cancer éclairent crûment sa frénésie de communication depuis son annonce début septembre d'un retour à la compétition.
Depuis deux mois, tout y passe. C'est un feuilleton désobligeant. Manifestement destiné à retourner l'opinion publique en sa faveur. Il veut courir le Tour 2009. Mais il craint les réactions des spectateurs sur le bord des routes. Puis il se passionne pour le tracé. Et se dit que ce serait dommage de rater ça, après avoir honoré de sa présence le Giro, qui fêtera son centenaire. Armstrong le boulimique de reconnaissance voudrait qu'on l'aime alors que le cyclisme a besoin de l'oublier.
Ce n'est pas un délit de personne, mais juste une question de survie dans ce sport sévèrement touché par le dopage. On ne construira pas le cyclisme de demain avec des gens du passé. Armstrong incarne ces errances d'hier dont on ne saurait être fier. Ses sept victoires dans le Tour de France sont entourées de suspicion. Désolé. Il y avait des traces d'EPO dans ses urines en 1999... Une enquête infaillible de L'Équipe l'avait révélé, quelques semaines après sa première retraite. On ose imaginer à quoi il carburait les années suivantes vu comment il éparpillait l'adversité. Avec lui, c'est la manipulation permanente et une occupation médiatique quasi « obamaesque ». Ça crée du buzz. Et toute l'actualité du vélo se focalise, de nouveau, autour de sa personnalité aussi sulfureuse qu'incontournable. Un cercle vicieux.
Armstrong s'entraîne toute la semaine aux Canaries, avec l'équipe Astana et Alberto Contador qui l'observe à la fois anxieux et incrédule. La nouvelle star (?) est éclipsée par le retour aux affaires du boss. Le Texan a même discuté avec la nouvelle direction d'ASO, les organisateurs du Tour. L'idée de sa présence fait son chemin, à grands pas. Heureusement, le 4 juillet 2009 est encore loin. Dans les meilleures séries américaines, il y a toujours des rebondissements inattendus. En tout cas, si Armstrong venait à participer puis à gagner un huitième Tour, ce serait la plus grande injure jamais faite à ce sport.
Vincent COTÉ."