C'est aux aurores qu'il a fallu ce lever ce matin (5h45)
Pas de panne de réveil
J'arrive le premier à Dromel, Dan me rejoignant peu après. Pas de Ch'tophe en vue, je renifle le coup fourré et sens qu' Ufolepman va nous poser un lapin
C'est ce que me confirme Stef lorsque nous arrivons à Privilège
Nous nous élançons donc, à trois, sachant que la partie va être rude. C'est en arrivant au Camp que nous sentons que le vent est de la partie
un peu dans la tronche mais nous laissons Stef et son I-pod emmener le wagon. Dans la descente vers le Beausset, ça souffle comme j'aime bien
. Après cette descente nous abordons une longue portion de plat roulante, rien à signaler. Ensuite c'est une succession de montée assez costaudes et de descentes, avec le classique, Stef devant dans les descentes et derrière dans les montées. Je monte au côté de Dan, au train, sachant que le plat principal n'est pas encore arrivé
A noter une descente très courte mais très raide, qui n'est pas loin de me filer une crampe à la jambe gauche, tellement je suis tendu
Nous abordons donc le Faron, avec un pourcentage très élevé au début. Par la suite la pente redevient plus douce mais ça reste du costaud
Le revêtement n'est pas très bon et la route étroite, mais il n'y a que très peu de voitures. Avec Dan nous restons ensembles jusqu'au sommet où nous attendons Stef qui nous rejoins 8 ou 9 minutes plus tard. En voyant arriver Stef zigzaguant, Dan me lance un " je sais pas comment il fait pour rouler comme çà dans la montée, moi je tomberais"
Après cela, nous allons remplir nos gourdes, et là, c'est le
DRAME Ayant rempli nos bidons, Dan chute dans les escaliers menant à la fontaine... il tombe sur le cul et là nous avons eu très peur... pour mon vélo qu'il a entraîné dans sa chute... Madre de Dios... mon Goka
Ouf, il n'a rien car il est tombé dans l'herbe, lui
Non, sans rigoler, Dan aurait pu se faire très mal et Stef aurait dû le porter en plus
Donc, une fois le Faron avalé, si l'on peut dire, nous attaquons une descente merdique avec un revêtement pourri, des graviers et des virages de merde. Mais deux compagnons d'infortune font preuve d'une belle camaraderie et m'attendent dans la descente que je négocie comme un fer à repasser, bien entendu
Nous attaquons ensuite le retour, après une fausse piste lancée par Dan
Là, nous reprenons la route qui m'avait tétanisé bras et jambes dans la descente
Là, c'est vraiment du gros pourcentage, style route des crêtes
Le coeur en prend un coup, puis nous entamons un col avec des pentes assez douces, où nous partons avec Dan, pour attendre Stef, dans un petit village, pour remplir de nouveau nos gourdes. Dan pose son vélo contre un poteau, et là... c'est encore le
DRAME... son vélo, emporté par une rafale, se casse la gueule !!! Je tiens ma revanche
Putain, sans déconner, je viens à l'instant d'avoir une mega crampe
je me suis presque jeté par terre
Ca fait trop mal! !!!!
Donc plus rien à signaler, jusqu'à la montée du Beausset vers le Castellet où je fausse compagnie à mes deux camarades, surpris que Dan ne suive pas (je pense qu'il avait du mal à respirer et avait encore qques sequelles de sa maladie
)
nous descendons ensuite vers Cuges, puis atteignons le col de l'ange ou je pars seul devant et attends mes compagnons dans la descente.
Dan nous quitte à Gemenos où l'attend sa petite famille pour un pique-nique, près de la rivière... le veinard
Avec Stef, nous remplissons nos gourdes et rentrons à un rythme tranquille, tout en discutant le bout de gras
Nous nous quittons donc à la Valentine. A partir de là, j'ai ressenti pas mal la fatigue, les batteries étaiens vidées. J'ai jamais pensé que la Valentine puisse être aussi loin de chez moi
Vidé de chez vidé
Arrivé chez moi, j'ai d'ailleurs vidé les placards
Bilan : 159 kms. Je tairais la moyenne, vu le dénivelé
Mention speciale à Stef, qui n'étant pas grimpeur, fait montre d'un grand courage pour aborder ces gros pourcentages à répétition