31 aout, dernier jour de mes vacances. après plus de 2 mois à rouler comme un dingue, il est temps pour moi de passer le relais à notre néo-professionnel du cyclisme : Yvan.
Il est là, Yvan, ce matin à Dromel. Comme JP, Dan, Ch'tophe et moi, il porte le BOOOOO maillot du VCM. Seul l'inflexible Stéphane continue à refuser de mélanger le bleu et le orange. Aujourd'hui, il avait donc opté pour le bleu
Direction St Menet, où nous retrouvons Stephen, le célèbre destructeur de cadre en carbone, qui est là en civil, et JC toujours fringuant. Le temps d'échanger quelques mots (et certificats médicaux), nous nous mettons en route vers Allauch. enfin... presque : je'ai la roue avant à plat suite à une rencontre malheureuse avec un objet contondant. Je perds donc qq min à remplacer la chambre abimée, un p'tit coup de pompe à gaz et hop! en selle!
Direction Allauch, donc. A un bon petit rythme. Dan et Yvan ont l'air facile (l'avenir montrera qu'ils l'étaient en effet), mais le reste du groupe semble suivre sans trop de problème. Une fois franchis les petits "tobogans" qui cassent bien les jambes, nous arrivons au pied des Thermes.Et là : c'est le drame! Enfin... pas le drame. Mais moi je me réjouissais : Steph n'étant pas là, on aurait dû onter trankilou. c'tait compter sans Ch'tophe, vite relayé par Yvan et Dan, et rapidement le compteur affiche 32 km/h (en montée!!!!). Je laisse partir les 3 furieux, JC essaie de les suivre mais explose rapidement. Finalement, JC, JP, Stephane et moi récupérons nos compères à l'auberge de Pichauris. Car c'est la petite originalité du parcours : on va récupérer Peypin par Le Régage. La route est sympa, peu fréquentée mais... le revêtement est qd même un peu... heu... pourri! Dan et Yvan s'échappent, derrière ça monte tranquille. Un panneau "montée à 15%" nous signale le dernier petit mur, celui même où, il y a quelques mois, Yvan posait pied à terre. Là encore, les champignons font des miracles
Regroupement dans la descente. A cet instant, la moyenne horaire est à peine de 22... mais grâce à de gros relais de Dan, Yvan, Ch'tophe, elle commence à sérieusement remonter. Peypin, Pont de Joux, Roquevaire, Pont de l'Etoile, St Pierre les Aubagne (où nous voyons devant nous un beau petit peloton escorté par des motos, sans doute une course UFOLEP, sur un circuit qui me semble très très plat) et nous arrivons à Gémenos pour un petit ravitaillement en eau.
Cap ensuite sur le Col de l'Ange. Là encore, les 3 furieux impriment un rythme d'enfer. Je ne m'entête pas et monte à ma main. Là haut, Ch'tophe et Stéphane préfèrent couper directement vers La Bédoule, pour rentrer plus tôt (ce qui représente malgré tout une sortie d'au moins 80-85 bornes), et les 5 rescapés redescendent sur Cuges. Dan et Yvan se chargent d'affronter le vent dans la grande ligne droite, et nous nous retrouvons rapidement au pied de la côte du Camp.
Forcément, les 2 furieux s'échappent. Mais derrière, je parviens à les garder en ligne de mire. Mon Dieu... ils s'en sont raconté des trucs tous les 2! ils ont passé 4h en tête à tête, presque
Visiblement, j'ai de bonnes jambes, car POUR UNE FOIS cette côte (que je déteste) me semble facile. D'ailleurs, au sommet je n'ai QUE 40 secondes de retard (si, si, j'ai vérifié sur mon compteur). JP et JC sont un peu plus loin, mais nous les attendons au croisement du Camp.
Le plateau de la Bégude, un grand classique. En fait, ce plateau (pour ceux qui ne s'en seraient pas rendu compte) n'est PAS DU TOUT PLAT. Il est comme une "longue bosse" avec une partie "globalement montante" puis une partie "globalement descendante".. Le tout, parsemé de coups de culs bien casse-pattes, qui empèchent de rouler groupé facilement. Autant dire que c'est pas là qu'on récupère des forces (c'était un petit rappel avant Les Bosses). Avec un 20-25 sur la 1ère partie, puis un 40-45 sur la seconde, le "plateau" est donc avalé sans souci, sauf pour JC qui préfère rentrer tranquilement et nous demande de ne pas l'attendre. Nous tournons à droite pour descendre par le Caunet et récupérer le col des Bastides.
Que dire de ce col? Rien de spécial. Yvan et Dan bavardent en roulant sur le grand plateau, JP et moi tentons de limiter les dégats
Nous les récupérons à la fontaine de La Bédoule. A cet instant, le compteur affiche déjà 85 Km et plus de 1000m de dénivelé. Mais... nous sommes des warriors!
Alors cap sur Cassis et La Gineste!!!!
Dans la descente, j'essaie de soigner les trajectoires (des fois que, sur les Bosses, il me prenne l'envie d'attaquet Fabruice dans cette portion rapide
). Au pied de la Gineste, il me reste quelques forces et je fais le rythme dans la première partie de la montée, dans les virages. Mais au début de la longue portion rectiligne (heureusement, vent favorable aujourd'hui), Dan accélère fort, Yvan le suit, et un trou est vite creusé, bien que je les garde en point de mire. JP est déjà loin derrière. Je profite du faux-plat de Carpiagne pour refaire un peu de mon retard, jusqu'à me rapprocheur à une vingtaine de mètres du duo, mais le dernier Km est un peu trop pentu pour moi, et j'arrive au sommet avec 30 bonnes secondes de retard. Et je trouve que pour un mec qui ne carbure pas aux champignons ni au bacon & eggs, c'est plutôt pas mal
JP est monté à son rythme, comme d'hab, et nous rejoint 1 ou 2 minutes plus tard.
Descente vers Mazargues dans une enfilade de voitures, et arrivée à l'Obélisque. Les "autres" je sais pas, mais moi je suis é-pui-sé!
Je rentre à Dromel en solo, histoire de faire le bilan de cette bele sortie : 108 Km, 1330m de dénivelé pour une excellente moyenne (digne d'une cyclosportive) de 27,6 km/h.
C'est pas pour te foutre la frousse mon p'tit Fabrice, mais...
j'ai une forme DU TONNERRRRRRRRE!!!